C’est possible lorsque vous estimez que l’avocat adverse, par sa faute, vous a causé un préjudice.
Il ne saurait bien-sûr lui être reproché d’avoir bien défendu son client, ce qui serait un comble.
En revanche, les fautes déontologiques peuvent servir de base à une action en responsabilité mais, en l’absence de sanction disciplinaire, le juge saisi d’une action en responsabilité hésitera à porter une appréciation déontologique qui risquerait de porter atteinte au principe d’indépendance de l’avocat et à celui de la compétence juridictionnelle des Conseils de Discipline.
Pour autant, dans les cas de fautes particulièrement criantes, les chances de succès sont sérieuses.
A titre d’exemples :
Mais le soutien d’une mauvaise cause, ou soit disant indéfendable, ne sera jamais, espérons-le, une faute.